A la Une de la presse roumaine 13.02.2013
« Les juges ont décidé : Adrian Nastase peut être libéré » titre Jurnalul national qui explique que le tribunal de 2e instance du 4e arrondissement de Bucarest a approuvé la demande de l’ex-premier ministre Adrian Nastase d’être mis en liberté. L’ancien dignitaire roumain subit depuis le 26 juin 2012, une peine de deux ans de prison ferme pour corruption, rappelle Jurnalul national, qui précise que la décision des juges a déjà été attaquée par les procureurs de la direction nationale anti-corruption. « Un seul pas sépare Adrian Nastase de la liberté », annonce aussi Evenimentul zilei. Sous le titre « Nastase, la voie vers la liberté », Romania libera se demande si celui-ci ne fera pas son retour en politique. Adevarul affirme également que les leaders du Parti social démocrate évitent de dire « non » à Adrian Nastase, qui est toujours attendu au sein des sociaux-démocrates. En effet aux termes des statuts du parti, l’ex-premier ministre a été automatiquement exclu du PSD lorsqu’il a été condamné, explique Adevarul.
Alex Diaconescu, 13.02.2013, 17:14
« Les juges ont décidé : Adrian Nastase peut être libéré » titre Jurnalul national qui explique que le tribunal de 2e instance du 4e arrondissement de Bucarest a approuvé la demande de l’ex-premier ministre Adrian Nastase d’être mis en liberté. L’ancien dignitaire roumain subit depuis le 26 juin 2012, une peine de deux ans de prison ferme pour corruption, rappelle Jurnalul national, qui précise que la décision des juges a déjà été attaquée par les procureurs de la direction nationale anti-corruption. « Un seul pas sépare Adrian Nastase de la liberté », annonce aussi Evenimentul zilei. Sous le titre « Nastase, la voie vers la liberté », Romania libera se demande si celui-ci ne fera pas son retour en politique. Adevarul affirme également que les leaders du Parti social démocrate évitent de dire « non » à Adrian Nastase, qui est toujours attendu au sein des sociaux-démocrates. En effet aux termes des statuts du parti, l’ex-premier ministre a été automatiquement exclu du PSD lorsqu’il a été condamné, explique Adevarul.
Entre temps, selon Romania libera, la guerre des magnats des médias annonce une guerre entre les deux partis au pouvoir, le parti social démocrate et celui national libéral. Dan Voiculescu et Sebastian Ghita, s’accusent réciproquement d’avoir des relations avec les anciennes et les actuelles structures de renseignement roumaines. Ils s’appuient sur deux télévisions d’informations dont les sympathies politiques pour les partis que forment l’Union sociale-libérale, au pouvoir, sont de plus en plus claires, explique Romania libera. Pour Evenimentul zilei, l’enjeu de la guerre entre les deux chaînes de télévision serait le contrôle des renseignements entre « les anciens » et « les actuels ». Le social-démocrate Sebastian Ghita est membre de la Commission parlementaire de contrôle du Service roumain de renseignements alors que Dan Voiculescu a eu des liens solides avec la Securitate, la police politique du régime communiste, conclut Evenimentul zilei.
Du pouvoir passons à l’opposition, où les tensions au sein du Parti démocrate-libéral augmentent à l’approche des élections internes, titre Romania libera, qui annonce : Elena Udrea, la candidate surprise à la tête du parti. Les démocrates libéraux doivent élire leur président lors du congrès qui aura lieu le 23 mars. « Coup d’envoi à la bataille pour la direction du PDL » titre aussi Jurnalul national selon lequel Elena Udrea se bat contre l’actuel leader du parti Vasile Blaga. « Je peux me battre avec Ponta et Antonescu », les présidents de la coalition au pouvoir, déclarait Elena Udrea à la une d’Evenimentul zilei.
Entre temps, le même quotidien annonce une hausse des prix des produits alimentaires au mois de janvier et annonce la majoration des tarifs de l’énergie et du gaz. Sous le titre « La crise nous met dans les assiettes des ordures au goût de pauvreté», Adevarul explique qu’en raison de la crise, les Roumains consomment de plus en plus de pain et de pommes de terre, alors que les produits de charcuterie à bas prix remplacent la viande. C’est ainsi que s’explique l’ampleur de l’obésité en Roumanie. Autant de sujets qui ne figurent pas à l’agenda des hommes et femmes politiques de Roumanie.