A la Une de la presse roumaine 05.02.2013
ROMANIA LIBERA s’intéresse aux transports; ferroviaires, d’abord, pour constater que « l’Etat coupe les subventions pour les trains Intercity et internationaux » . Cette année, 20% de l’argent censés couvrir la différence entre les revenus et les coûts des transporteurs dépendront aussi du nombre de voyageurs transportés, en plus du nombre de rames mises en circulation — une modalité pour le ministère de tutelle de mettre un terme à la pratique, adoptée notamment par les opérateurs privés, de faire circuler des rames vides dans le seul but d’empocher les dites subventions. România libera se tourne aussi vers les transports aériens, plus précisément vers la compagnie privée Carpatair, impliquée, à la fin de la semaine dernière, dans un incident à l’aéroport Fiumicino de la capitale italienne.
Brigitta Pana, 05.02.2013, 14:26
ROMANIA LIBERA s’intéresse aux transports; ferroviaires, d’abord, pour constater que « l’Etat coupe les subventions pour les trains Intercity et internationaux » . Cette année, 20% de l’argent censés couvrir la différence entre les revenus et les coûts des transporteurs dépendront aussi du nombre de voyageurs transportés, en plus du nombre de rames mises en circulation — une modalité pour le ministère de tutelle de mettre un terme à la pratique, adoptée notamment par les opérateurs privés, de faire circuler des rames vides dans le seul but d’empocher les dites subventions. România libera se tourne aussi vers les transports aériens, plus précisément vers la compagnie privée Carpatair, impliquée, à la fin de la semaine dernière, dans un incident à l’aéroport Fiumicino de la capitale italienne.
L’occasion pour le journal de passer en revue l’histoire, pas enviable à son avis, des prestations domestiques et internationales de Carpatair sous le titre « combien sûrs sont les vols » de cette compagnie. Pour ce qui est de la grande économie, le quotidien fait le point sur le dernier rapport de la Banque mondiale, « Global Economic Prospects », qui identifie 20 zones au développement marqué par la lenteur, et constate : « la Roumanie (est) au top des économies stagnantes dans les trois années à venir ».
ADEVARUL martèle : « la ministre du travail jète des millions d’euros dans un projet inutile », celui de convaincre les mamans à reprendre le travail avant la fin du congé parental auquel elles ont droit après avoir accouché. Les experts, affirme le journal, pointent du doigt l’inutilité de ce projet vu que la Roumanie ne compte qu’une place en crèche pour 35 enfants. ADEVARUL s’arrête aussi sur la situation des usines chimiques Oltchim qui sont convoitées, malgré leur insolvabilité, par un actionnaire minoritaire et par un des clients.
Au chapitre politique, notons la page entière consacrée par ADEVARUL au scandale déclenché par le vice-président des libéraux du comté d’Alba qui a posté sur Facebook un message soutenant la stérilisation des femmes Rom. Il a d’ailleurs démissionné lundi de ces fonctions de parti, suite justement à ces propos.
JURNALUL NATIONAL revient sur la rencontre, à Bruxelles, du premier ministre roumain Victor Ponta avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et cite les propos de celui-ci : « la liberté de la presse est sacrée », autrement dit, il n’existe aucune intention de proposer une réglementation de la presse en Roumanie. JURNALUL NATIONAL parle aussi d’un regain de confiance parmi les investisseurs dans l’économie roumaine, une réalité mise en avant par un volume double du marché constaté par une compagnie de conseil et d’audit réputée.
Enfin, Adevarul fait un tour dans Bucarest, une ville indéfendable comme style mais inoubliable, grâce à beaucoup de détails, tels ce maître du café roumain d’inspiration turque que présente JURNALUL NATIONAL.